TransEspaña 2023

1080 km - 18 étapes - 23 avril au 10 mai


PROCHAINE ÉPREUVE :

ViAragon (1re édition)

28 avril au 4 mai 2024

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Voilà, l'édition 2023 s'est terminée avec 10 participants à l'arrivée. Les résultats détaillés sont archivés.

Encore un grand merci à tous (coureurs et bénévoles) pour cette belle aventure.

Pour le moment, pas de prochaine édition en prévision, mais plutôt une épreuve plus courte (les sept premières étapes de la TransEspaña ...) fin mai 2024. Nous sommes encore en réflexion et nous vous en dirons plus très prochainement ...

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Etape 18 & fin / ALFARNATE – MÁLAGA (La Cala del Moral) 53,6 km (total 1079,8 km)
HASTA LA VICTORIA SIEMPRE ! Celle de cette 2e édition de la TRANSESPAÑA revient donc à Rémi Duboq (53 ans) avec 13 victoires d’étapes et un temps final de 103h23’ pour les 1080 kilomètres de la traversée Pyrénées-Méditerranée, soit seulement une heure et demi de plus qu’en 2022 où il avait pris la 4e place, on appréciera la régularité de moteur diesel. Son dauphin Matthias Völkel (37 ans), roi de la montagne, remporte les 5 autres étapes, dont les 4 dernières, et améliore de 39 heures (!) son chrono final de l’année dernière quand il avait terminé à la 16e place avec un douloureux baptême des « releveurs » en milieu de parcours. L’inusable Fabrice Viaud (63 ans) complète le podium au terme de sa 17e course de plus de 1000 km (et ce n’est pas fini, traversée de l’Allemagne programmée cet été), devant le non moins inusable Lionel Rivoire (69 ans), 1er V4. Milka Rajala (34 ans), 5e, remporte le classement féminin sans contestation et en améliorant de 3 heures et demi le temps de référence de Edith Doyen en 2022 mais il était temps que la plaisanterie se termine pour la petite Finlandaise à la peine depuis hier, sans toutefois jamais se départir de ses éclats de rire sonores.
L’étape finale ne fut pas de tout repos, débutant par une douce montée matinale pour s’extraire de la quiétude d’ALFARNATE, vue magnifique sur la vallée qui se réveille dans des bancs de brume, avant la deuxième ascension de 10 kilomètres bien plus raide pour retourner frôler une dernière fois l’altitude 1000 dans le « Parque Natural Montes de Málaga ». Km 33, une tache bleue inhabituelle perce l'horizon de ces paysages arides, la Mer ! Mais avant de la toucher, la surprise du chef avec un dernier tronçon de parcours modifié par rapport à la 1ère édition pour une ultime rafale de petites grimpettes sèches avant d'entrer dans MÁLAGA. La plage et les vacances se méritent et s’il y en a ce soir quelques-uns qui l’ont vraiment mérité ce sont bien ces conquérants de l’inutile qui ont osé le pari de traverser l’Espagne en petites foulées. A chaque jour suffit sa peine et demain il n'y en aura pas ...ou alors un footing léger de récupération sur la plage ?

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Etape 16 / VALDEPEÑAS-DE-JAÉN – MONTEFRÍO 53,4 km / D+ 1000 mètres env. (total 966,5 km)
Etape 17 / MONTEFRÍO – ALFARNATE 59,7 km / D+ 860 mètres env. (total 1026,2 km)
Avant le feu d’artifice final, encore deux étapes aux décors somptueux sur fond de montagnes, dont hier la Sierra Nevada aux sommets enneigés, et toujours des bosses à revendre avec quasi 2000 mètres de D+ cumulés sur ces deux jours et dont on se demande quand ça va s’arrêter... Si comme promis cette épreuve se termine sur une plage, un jour il va forcément falloir descendre pour de bon vers la mer, mais pourtant c’est encore perché à près de 1000 mètres d’altitude dans des villages isolés que ces deux étapes ont fait escale pour des nuits idéalement fraîches et réparatrices. Sur ces profils accidentés, Völkel vole (il termine aujourd’hui à seulement 7 minutes du temps de référence de Rainer Koch, vainqueur de l’édition 2022) et Duboq tient le rythme (18 minutes de mieux aujourd’hui que l’an dernier sur la même étape). Après le 1000e kilomètre de course depuis URDOS, pour tout le monde ça sent l’écurie et le bon foin, en l’occurrence le sable chaud, la Méditerranée et une nuit dans un vrai lit sans avoir à cogiter sur l’étape du lendemain. Chez les filles qui ne sont plus qu’une en course, journée 17 plus difficile pour Milka Rajala, extrêmement régulière depuis le départ et qui va décrocher demain le record féminin de la traversée mais qui doit gérer les crampes de fin de parcours. Sympathique soirée paella en plein air dans le parc ombragé du gymnase d’ALFARNATE + judicieuse salade de fruits qui permettra de liquider les stocks de l’intendance qui a géré les postes de ravitaillement (entre 3 et 6 par jour) depuis presque trois semaines, la face cachée des courses par étapes et de ses bénévoles qu’on ne remerciera jamais assez, ceux-là qui traversent un pays au volant et en visitant ses supermarchés climatisés pendant que d’autres s’échinent sur la route en usant leurs semelles.

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Etape 15 / TORREQUEBRADILLA - VALDEPEÑAS-DE-JAÉN 58,2 km (total 913,1 km)
Aujourd’hui de bon matin, ce fut cap sur la lune qui avait décidé de se coucher tout juste dans l’axe du premier tronçon de l’étape. Avec le réveil dominical des petits oiseaux, le spectacle son et lumière du lever du jour au milieu des oliveraies fut tout à fait magique, éteignez les frontales ! C’est ensuite que les choses se corsèrent avec le contournement de la ville de JAÉN (plus de 110000 habitants) où le traceur avait bien travaillé son sujet en réussissant à éviter les trottoirs encombrés de cette grosse agglomération par un parcours tortueux et une sortie de route improbable pour les coureurs envoyés tout droit dans la pente et les cailloux à travers une oliveraie pendant près d’un kilomètre. Un peu casse-pattes mais ça passe, bien joué ! Les historiens les plus pointus de la course par étapes auront noté qu’aujourd’hui la TRANSESPAÑA a croisé la route de la TRANSEUROPE 2012 qui avait fait escale ici à JAÉN, quelques jours avant de s’achever à Gibraltar. Suivirent 20 kilomètres de montée ininterrompue entre le 31e et le 51e jusqu’à un passage de col à 1200 mètres, au ras des alpages... Là-haut c’était gagné pour la journée, il ne restait plus qu’à se laisser descendre en roue libre jusqu’à la douche et le couchage au très confortable gymnase de Valdepéñas. Matthias Völkel remporte l’étape et consolide son maillot à pois de meilleur grimpeur devant le maillot jaune Rémi Duboq. Derrière, le trio Fabrice Viaud, Milka Rajala, Lionel Rivoire continue de naviguer à vue les uns des autres toute la journée et derrière encore, ça suit toujours. Résumé ainsi en quelques lignes, ça semble simple de s'enquiller une soixantaine de kilomètres chaque jour mais pour les 10 rescapés (+ Saïd Kahla hors classement, qui a repris cette année le parcours débuté l'an dernier et stoppé à la moitié sur blessure) ce fut encore une rude journée et à 21 heures, même s'il fait encore jour dehors, c'est extinction des feux. Les Pyrénées sont à 900 kilomètres derrière eux et le plongeon dans la grande bleue n'a jamais été aussi proche...

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Etape 14 / SANTA ELENA – TORREQUEBRADILLA 63,0 km (total 854,9 km)

Torrequebradilla, pipirrana & tortillas… TORREQUEBRADILLA, l’objectif du jour, paisible village de 250 âmes endormi dans la vallée du rio Guadalquivir. Il y faisait paraît-il 40 degrés la semaine dernière lors du passage de la vague de chaleur et nos coureurs s’en tirent donc à bon compte aujourd’hui avec un petit 30 tout à fait respirable, même si pour les derniers arrivés en milieu d’après midi il devenait temps de s’allonger à l’ombre pour une sieste réparatrice. Pipirrana, le fameux gaspacho local enrichi et accompagné de tortillas fraîches, le tout offert comme l’an dernier par la municipalité présente sur la ligne d’arrivée pour accueillir la TransEspaña du premier au dernier coureur. 100 % des partants sont arrivés mais malheureusement on comptait deux unités en moins sur la ligne de départ de cette 14e étape. L’Andalousie c’est la guigne pour Christian Fouillet, malade la nuit dernière (gastro / crise de foie ?) et qui doit renoncer, il avait déjà abandonné sur blessure tout près du but dans la 16e étape l’an dernier. Et puis le patineur Gérard Denis aux genoux de plus en plus récalcitrants rend lui aussi les armes et sa trottinette au lever du jour. Ils avaient pourtant tous les deux réalisé un parcours sans faute depuis les Pyrénées et on espère que l’hécatombe s’arrêtera là. Arriba TRANSESPAÑA, Málaga 225 K !

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Etape 13 / CASTELLAR-DE-SANTIAGO – SANTA ELENA 48,5 km (total 791,9 km)
Départ unique à 7h30 pour les 12 rescapés et magnifique mise en bouche pour le dernier chapitre andalou de la traversée ibérique. Aujourd’hui l’étape la plus courte du menu TRANSESPAÑA mais une étape de caractère avec ses 750 mètres de D+. Une fois sorti du village de CASTELLAR, des restes de brume matinale ont embelli les premiers kilomètres de chauffe gentiment vallonnés avant d’attaquer le plat principal du jour, un joli massif sentant bon la pinède pour une ascension ardue en lacets sur plusieurs kilomètres et menant au 2e point de ravitaillement du Km 28. En récompense de l’effort ascensionnel, suivait une belle descente tout aussi tortueuse d’une dizaine de kilomètres à négocier avec prudence ou tout schuss selon l’état de ses quadriceps. Difficile à imaginer mais sur ces courses-là certains grimpent plus vite qu'ils ne descendent... Au ravitaillement numéro 3 du Km 38, le génial responsable du poste que nous ne dénoncerons pas avait anticipé les températures en hausse avec l’expérience du coureur qu’il fut lui-même en planquant quelques boîtes de bière sous les glaçons dans le double fond de sa glacière. A cet endroit-là de la journée où le soleil approche de son zénith, un luxe et un plaisir sans nom (à déguster avec modération, cela va de soi) ! Houblon 98 ou autre carburant sans plomb, il fallait de toute façon à ce moment-là se remonter le moral et prendre des forces avant le dernier tronçon de 10 kilomètres qui annonçait une longue ascension finale jusqu’au village de SANTA ELENA, interminable conclusion d’étape avec vue sur l’autoroute Madrid-Séville et ses gigantesques ponts routiers enjambant le relief.
Les deux scoops du jour : la première victoire d’étape pour le montagnard au gabarit de jockey Matthias Völkel qui devance au sprint le maillot jaune Rémi Duboq de moins de deux minutes et, plus tristement, l’abandon de Vincent Perreau, 3e du classement général. Victime d’une infection urinaire, il a tenté de repartir ce matin mais s’est presque aussitôt arrêté. Il est toujours difficile de décrocher son dossard si près du but, surtout sans problème mécanique ni musculaire et alors que les jambes tournent, mais la santé prime évidemment et avec deux médecins-coureurs dans la caravane, Vincent a pu être bien conseillé.

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Etape 12 / LA SOLANA - CASTELLAR-DE-SANTIAGO 58,4 km (total 743,4 km)
À maintenant moins de 350 kilomètres de MALAGA et de la mer promise, on sent déjà que le paysage se méditerranéïse avec quelques coteaux plantés d'oliveraies et des villages aux façades blanchies à la chaux qui annoncent l'Andalousie toute proche (ils y entreront demain peu avant le 10e kilomètre). Cette 12e cartouche du chargeur TRANSESPAÑA a bénéficié d’une météo de rêve, douceur matinale dès le premier départ à 6 heures puis soleil généreux mais sans chaleur excessive pour des organismes aguerris. Chez les plus rapides, Rémi Duboq qui donne tout chaque jour, même sans concurrence directe, continue d’accentuer sa mainmise sur le classement (12 victoires d’étape), une « petite » journée de seulement 5h30 sur le bitume pour le leader, soit à peine 3 minutes de plus que l’an dernier sur le même parcours. Chez les filles y’a pas photo non plus, la joyeuse Finlandaise Milka Rajala a également remporté les 12 étapes et, partie avec beaucoup de retenue sur le début de la traversée, elle collectionne depuis plusieurs jours les records féminins de chaque étape pour la plus grande satisfaction du directeur de course qui tient ses fiches et les chronos. Milka passe aujourd’hui la ligne en compagnie du septuagénaire Lionel Rivoire, l’inusable Normand au lourd passé d’ultrarunner, présent depuis 15 ans sur à peu près tout ce qui existe en matière de courses itinérantes. Luc Valzer, blessé à un tendon d’Achille, n’est pas reparti ce matin et ils restent donc à 12 en course + la trottinette magique du doyen Gérard Denis. Ça sent bientôt la mer et tous ceux-là peuvent désormais sérieusement caresser l’espoir de réussir leur pari.

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Etape 11 / PEDRO MUÑOZ – LA SOLANA 63,5 km (total 685,0 km)
L’étape de tous les records, la plus plate (D+ 130 mètres) avec la ligne droite la plus longue de la traversée (17 kilomètres tracés à la règle sur la carte c’est long, même si on reste loin des records de la TransAmerica) et sans doute la moins excitante aussi en matière de paysages. On dira qu’hier + aujourd’hui ont constitué deux étapes de transition où il pouvait être utile de débrancher le cerveau et permettant de descendre au plus droit vers l’Andalousie, troisième et dernière province qui nous accueillera après demain pour ne plus nous lâcher jusqu’à la Méditerranée. Parmi les faits d'armes du jour relevés sur le journal de bord, l’Allemand Matthias Völkel pique la 2e place du classement général à Vincent Perreau alors que son compatriote Frank Behnke, les deux « releveurs » (une spécialité des courses par étapes) inflammés depuis plusieurs jours mais soigné avec amour par sa femme chiropracteuse (?) est en bonne voie de guérison et devrait bientôt retrouver sa foulée légère des premiers jours, la Finlandaise Milka Rajala, désormais seule femme en course, joue au chat et à la souris avec Fabrice Viaud durant toute la journée au gré des arrêts aux stands de ravitaillements et de ceux techniques pour vidange, avant de signer une armistice (provisoire) pour en terminer main dans la main. Journée délicate par contre pour Luc Valzer et son tendon d’Achille en capilotade qui termine son étape ce soir après 20h30 directement dans la salle de restaurant et juste pour le dessert, accueilli par des applaudissements fournis. Le moral au fond des chaussettes en début d’étape, il se sera accroché à l’objectif pendant 14h35’ et termine par un tour d’honneur de la table des convives en prenant la peine de saluer chacun des coureurs et des bénévoles l’un après l’autre. La soirée et la nuit seront courtes avant de repartir demain à 6 heures pour 58 kilomètres, plus tu arrives tard et plus tu repars tôt !...

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Etape 10 / MONTALBO – PEDRO MUÑOZ 69,3 km (total 621,5 km)
Et pour récupérer de cette longue et chaude étape, un magnifique gymnase 5 étoiles. Claudine Pascal DNF ce matin avant le premier poste de ravitaillement (ampoule infectée sous la plante du pied).

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Etape 9 / VILLANUEVA-DE-GUADAMAJUD – MONTALBO 58,4 km (total 552,2 km)
Et de 9 ! Une étape diversifiée à souhait avec une mise en route qui pince (seulement 3 ou 4°C au lever du jour) sur de la jolie petite route sinueuse et hérissée de quelques pentes à pourcentages sérieux, une fin d’étape sur de la grande route rectiligne, plate et sans ombrage où le soleil commence à plomber, entre les deux une pincée de sentier pour travailler la souplesse des chevilles et puis la surprise d’une traversée de village en liesse en ce 1er mai avec quelques applaudissements inattendus pour ceux qui seront passés à l’heure de la procession oû tout le village est dans la rue… Dans le cochon tout est bon, sur les routes de la TRANSESPAÑA aussi ! En résumé, ci-dessous le petit compte-rendu du jour par l'expérimenté Fabrice Viaud dossard 16, 4e de l'étape et 4e du classement général. Un pur moment de bonheur de lecture :
« Alors, comment dire, par quoi commencer pour résumer cette 9ème étape ?
Ce soir on a fait la moitié de la TransEspaña en nombre d'étapes (9/18) et en km (552/1081). Le plus difficile est-il passé ou à venir ? Certes les organismes commencent à être fatigués mais aussi à être habitués à enchaîner quotidiennement ces km. La météo a été jusqu'à présent relativement clémente avec néanmoins des après-midi de plus en plus chauds alors qu'au petit matin il fait souvent frais à froid.
Pour cette journée, cette dernière avec relativement du gros dénivelé, il y a beau y avoir eu 10km de moins qu'hier, elle ne fut pas moins difficile que les précédentes.
Nous sommes partis direct droit dans la côte et ça ne fait pas vite avancer le kilométrage. La descente n'a pas été assez longue pour faire remonter mon allure moyenne au-dessus de 9km/h. Et au premier ravitaillement les 15km m'avaient pris 1h43. 6' d'arrêt pour retirer le débardeur coupe-vent, m'alimenter et recharger mes bouteilles et je suis reparti à l'assaut du second "coup de cul" du jour. Les ravitaillements avaient été positionnés au pied de chacune des difficultés du jour (sauf le 3, en pleine descente mais peu de temps après une nouvelle montée). Autant il avait fait très frais quand nous sommes partis, autant dès que le soleil est passé au-dessus des hauteurs environnantes on sentait l'ardeur de ses rayons. Je m'étais badigeonné de crème solaire et protégé bras, mains et tête. Il y avait de nombreux arbres au bord de la route et le tracé de celle-ci était sinueux, donc nous avons eu de l'ombre assez souvent.
Comme on va vers le sud, le soleil est derrière nous ou sur notre gauche et au fil des heures, il passe de face, mais ça tourne tout le temps ce qui m'a fait jouer avec ma casquette que je mettais tantôt à l'envers tantôt à l'endroit.
Au ravito 3, quand j'ai recommencé à descendre, j'ai failli me faire bloquer par un troupeau de moutons que le berger déplaçait mais ma vivacité d'alors me fit accélérer à bon escient. Jusqu'à présent j'étais rentré peu à peu dans mon étape et avec la musique dans mon MP3 je savourais ces moments rien qu'à moi. Puissiez vous un jour connaître ces moments d'extase où l'effort est oublié, où les sens sont exacerbés mêlant le visuel au détour d'une courbe où la vue est magique, l'olfactif avec les différentes senteurs des fleurs, genêts entre autres, l'auditif avec une bande-son spéciale Carlos Santana, le tactile où la foulée est si légère que je ne ressentais plus les douleurs passées... un pur moment de bonheur !
Bien sûr, comme tout rêve, qu'il soit éveillé ou pas, il y a un moment où il faut revenir sur terre mais j'ai "kiffé un max" comme disent les "djeun's".
Le retour sur terre fut matérialisé par une nouvelle montée et un changement drastique de paysage. Moins d'ombre donc plus de chaleur, revêtement plus rugueux, passage dans un chemin puis longue portion vers une petite ville où se situait le dernier ravitaillement. En ce 1er mai, il y avait la fête de la vierge sans tête avec toutes les animations qui vont avec. Heureusement, j'ai raté la procession mais j'y ai gagné à croiser les beautés locales toutes plus court vêtues les unes que les autres. J'ai traversé la fête sans me laisser trop distraire et là, je l'ai vue ! Grande, longue, interminable, j'en eus les jambes coupées quelques instants avant de réaliser qu'il fallait que je m'y attaque sans tarder : il s'agissait, vous l'aviez compris, de la longue et forte montée qui se présenta à ce moment. J'ai choisi de la déguster avec modération en l'entamant en alternant marche et course puis en la finissant en marchant. Le goudron fit place à du chemin de pierres et cela dura trop longtemps à mon goût avant de repasser sur une portion d'asphalte. Nous sommes retournés sur la route principale pour les 5 derniers km.
Quand j'ai franchi la ligne d'arrivée j'ai été soulagé car ça commençait à me chauffer un peu partout. Vite une boisson fraîche houblonnée pour épancher ma soif de frais puis un coca.
Et ensuite, tout reprendre les rituels les uns après les autres afin de pouvoir se reposer.
Demain, 69km avec peu de dénivelé mais le début de longues lignes droites. Va falloir gérer autrement et compter avec la température qui sera d'au moins 28° en milieu d'après-midi.
À+ »
(Copyright © Fabulous Fab#16, 2023)

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> Sábado Etape 7 / MOLINA DE ARAGÓN – PUENTE DE VADILLOS 56,0 km (total 425,8 km)
> Domingo Etape 8 / PUENTE DE VADILLOS – VILLANUEVA-DE- GUADAMAJUD 68,0 km (total 493,8 km)
Le week-end s’est bien passé, 56 + 68 = 124 kilometros de plus au compteur et 0 DNF, voilà une affaire qui marche, qui roule et qui court ! Sur ces larges routes de l’intérieur de l’Espagne, on se demande parfois pour qui elles ont été tracées tellement on y voit peu de véhicules, ce qui fait évidemment l’affaire de nos coureurs qui peuvent progresser sans stress et se laisser aller à leurs rêveries et à leur solitude de coureur de fond dans une paix royale. Les canyons et falaises de l’Aragon ont maintenant laissé place aux collines plus gentiment arrondies de La Mancha avec des dénivelés adoucis pour les quelques jours à venir. Personne ne s'en plaindra, probablement... Aujourd’hui dimanche, Luc Valzer dossard 25 et médecin de son état a « sacrifié » son étape dans un bel élan de solidarité pour veiller sur Robert Miorin, un peu fébrile au réveil. Au bout des 68 km côte à côte, le duo clôturera l’étape en 12h39’. Après une semaine de route et le teint déjà bien hâlé, demain à peine partis ils fêteront le Km 500 et un peu plus loin la mi-parcours entre les Pyrénées et la Méditerranée.

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Etape 6 / CALATAYUD - MOLINA DE ARAGÓN 75,7 km (total 369,8 km)
« Adios Aragon, Bienvenido en Castilla-La-Mancha », c’est écrit sur le roadbook au Km 42, tout juste un marathon matinal avant de changer de province pour s’enfoncer toujours plein sud dans le pays de Don Quichotte et de ses moulins à vent. Le vent donc, grand invité du jour qui aura joué avec les nerfs des coureurs et desséché les organismes au fil des heures, à petit feu, avant le coup de grâce sur le plateau à 1200 mètres d'altitude et aux airs de paysages de Mongolie formant le tronçon final de l'étape. Au bout de leur loooooooongue journée, ils ne parlaient tous que de ça, la majorité d’entre eux marqués par l’effort et par les 150 kilomètres cumulés des deux dernières étapes particulièrement musclées. Le gros morceau est maintenant dans le sillage de leurs foulées et ils sont déjà rendus ce soir au tiers de la traversée, mais l’aventure s’arrête malheureusement pour Ludovic Portere qui rend les armes en milieu de journée, touché à un tendon d’Achille depuis déjà quelques jours. A l’état de fraîcheur général sur la ligne d’arrivée, l’homme du jour sera Matthias Völkel, 3e de l’étape, déjà présent sur la TRANSESPAÑA 2022 et qui joue de son expérience pour gratter près de deux heures sur cette seule étape sérieusement vallonnée, impressionnant ! Chez les fringants vétérans, Christian Fouillet qui a largement l’âge d’être le père du jeune Allemand de 37 ans, gagne lui aussi plus d’une demi-heure sur son chrono de l’an passé et confirme son bel état de forme depuis le départ. 100 % des filles sont toujours en course, la Finlandaise Milka Ravala prend la 5e place du jour en 10h12’ en éclatant de rire et la Toulousaine Claudine Pascal clôt les débats en 14h10’ sans se départir de son bel accent chantant.... Respect à tous ces concurrents de l’effort gratuit (et peut-être inutile ?), dignes disciples du héros local Don Quichotte.

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Etape 5 / FUENDEJALÓN – CALATAYUD 75,6 km / D+ 1070 m (total 295,2 km)
Toujours plus fort, pour cette journée qui s'annonce longue, c'est à 5 heures que le gymnase s'éveille pour trois départs successifs à 5h30, 6h et 7h et 6 postes de ravitaillements à installer aux Km 15, 27, 37, 47, 57 et 67, toute la caravane TRANSESPAÑA est sur le pont... Echauffement du jour sur les 16 premiers kilomètres menant au col de Puerto de la Chabola (902 mètres) d'où la vue plongeante est splendide et où la moitié du D+ du jour est déjà avalée, une mise en jambes qui réveille ! Après quelques tronçons de routes plus importantes, c'est encore une vingtaine de kilomètres le long d'un canyon encaissé qui marqueront la fin d'étape pour finir de s'en mettre plein les jambes et plein les mirettes avant d'atterrir sur les ramblas de Calatayud, ville de 20000 habitants, pour une arrivée plein centre-ville et la promesse d'une nuit dans un vrai hôtel et dans un vrai lit. Après une journée comme celle-là, c'est un luxe qui ne se refuse pas. Demain même punition, même distance et encore un peu plus de D+ pour pimenter l'entrée en province de Castilla-La-Mancha après 5 jours en Aragon pour les 15 coureurs et la trottinette toujours en course.

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Etape 4 / CASTEJÓN-DE-VALDEJASA -  FUENDEJALÓN 61,3 km (total 219,6 km)
Deux départs avancés à 6h30 et 7h30 ce matin, les premiers (de la veille) seront les derniers et les derniers seront donc les premiers à démarrer avec l’avantage d'assister au lever du soleil sur un magnifique début d’étape en bordure du fameux désert des Bardenas, effleuré par le tracé de ce début d’étape. Bon d’accord, ici ce n’est ni le Sahara ni le marathon des sables mais en contrepartie une paix royale sur le bitume, un décor de western qui défile sur l’horizon, aucun hélicoptère de télévision au-dessus de la tête et aucun risque non plus de se marcher sur les pieds, même dans le sable ça peut faire mal... Alerte matinale pour le super vétéran des courses par étapes Robert Miorin (11e de la TRANSESPAÑA 2022) qui a passé une sale nuit suite à une crise de tachycardie et qui s’est demandé s’il allait passer la journée, mais ces gars-là ont de l’expérience et savent gérer la crise. Soixante kilomètres plus loin, sur la ligne d’arrivée, après une journée de marche forcée, Bob avait repris des couleurs ! De l'avis général, il a fait chaud et soif sur cette étape, pas loin de 30 degrés sous abri, mais ce qui est appréciable c’est que le mercure grimpe progressivement jour après jour, ce qui va permettre aux organismes de s’adapter avant de taper la vague de chaleur promise. Comme l'an dernier, la municipalité de FUENDEJALÓN entourée de vignes, a offert à chaque coureur une belle et bonne bouteille de précieux breuvage de sa cave, délicate attention (après le Coto de Hayas 2022, les récidivistes de la TRANSESPAÑA poursuivent la dégustation avec le Solo Syrah Tirio 2023). Après quatre étapes et déjà 220 kilomètres dans les cannes, le programme va se corser ces prochains jours avec les deux étapes les plus longues de la traversée, 75,6 et 75,7 kilomètres à suivre, agrémentés d’environ 1000 mètres de dénivelé chacune. Chacun s’y prépare et a repris des forces ce soir en dégustant la blanquette de dinde parfumée au curcuma préparée dans le gymnase par les chefs-cuisiniers Xavier et Stéphane. C’était excellent et comme chacun sait, quand l’intendance va, tout va !

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Etape 3 / AYERBE – CASTEJÓN-DE-VALDEJASA 51,1 km (total 158,2 km)
Des coquelicots, des amandiers et des éoliennes en fond d’écran sur les 51 kilomètres de routes paisibles agrémentés de 3 points de ravitaillement, voilà en résumé le menu du jour. Nouvelle journée, nouveau tracé pour cette troisième étape aragonaise marquée par un souffle constant de vent de travers qui aura bien rafraîchi l’atmosphère et qui justifie la présence d’imposants champs d’éoliennes sur les hauteurs. Profitons-en de cette fraîcheur car si jusque là tout va bien côté thermomètre, une vague de chaleur est annoncée sur l’Espagne dans les jours à venir et au vu des cartes météo, la menace semble sérieuse... Mais à chaque jour suffit sa peine et côté médical, l’infirmerie ambulante a dû ouvrir ses portes avec malheureusement un premier abandon à déplorer, celui de Casimir Dumont-Saint-Priest, stoppé ce matin dans son élan au premier poste de ravitaillement par une blessure à un pied. On est déçu pour le benjamin de l’épreuve mais en même temps envieux de ses 21 ans qui lui ouvrent de larges horizons à défricher. Le fils de son illustre père Luc, finisher de deux courses transcontinantales il ya 20 ans (Trans Europe 2003 + Trans America 2004), s’en remettra vite et a quitté la caravane en promettant qu’on le reverrait sans tarder... Côté chiffres qui peuvent faire peur, les statisticiens relèvent que Fabrice Viaud avait terminé hier sa 400e journée sur une course par étape depuis 2005 (2 Trans Europe + 9 Transe Gaule + 4 Via Iberica + 3 DeutschlandLauf + 1 Loire Intégrale pour les principales) et qu’il a tenu à marquer le coup aujourd’hui en montant sur le podium, 3e ex-aequo de l’étape en avec l’Allemand Matthias Völkel. Il faut enfin noter la qualité de l’accueil de la municipalité de CASTEJÓN-DE-VALDEJASA, modeste village de 200 habitants équipé d’un magnifique gymnase qui nous accueille et connu pour la spécialité locale de son unique restaurant CARLOS, un lapin à l’escabèche dont vous nous direz des nouvelles si vous avez vous aussi la chance de passer par là et qui vaut à lui seul le détour !

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Etape 2 / JACA - AYERBE 59,8 km (total 106,1 km)
Sur les courses par étapes itinérantes, la tradition veut que chaque journée démarre exactement là où s’est arrêtée la précédente et c’est donc au zinc du bar « Las Nieves » de JACA qu’a débuté celle-ci pour un petit-déjeuner « sportif » à la pointe du jour, là même où avait été servi le dîner récupérateur de la veille. Il faisait encore bien frais pour le premier top départ de 7h00 et toujours frisquet pour celui de 8h00 regroupant les cinq coureurs les plus rapides de la veille. Mais une belle journée s'annonçait, avec des conditions toujours optimales pour courir la campagne, et ce n’est que dans l’après-midi que le soleil a pris un peu d’ardeur, en témoignent ce soir les premiers coups de soleil qui ont rosi les mollets musclés de notre Finlandaise Milka Rajala, tout droit venue de Laponie. Celle-ci ratera la dernière bifurcation du tracé de l’étape pour s’offrir une visite de AYERBE non programmé dans le roadbook avant de boucler son étape à la 7e place en 7h06’ et à seulement 2 minutes de la meilleure performance féminine de l’an dernier sur le même tracé. Rémi Duboq pour sa part signe sa 2e victoire d’étape en 5h27’ ...soit à 68 secondes de son chrono de l’année dernière, belle régularité de moteur diesel ! Le troupeau tout entier est rentré au bercail et s’est alors installé pour une première nuit en gymnase, de ces nuits qui font l'ambiance si particulière des courses par étapes. A une trentaine de personnes, coureurs + bénévoles, inutile de préciser que chacun dispose d’un large territoire pour s’étaler et profiter d’un bon repos récupérateur… Hasta mañana, amigos !

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Etape 1 / URDOS – JACA 46,3 km
A 9 heures pétantes au clocher de l’église de URDOS (Pyrénées-Atlantiques), 2 dames, 14 messieurs + la trottinette magique de Gérard Denis ont pris en toute discrétion, sans sponsors ni trompettes, le départ de la 2e TRANSESPAÑA, objectif MÁLAGA et la Mer Méditerranée dans 18 jours. Beau temps, belle mer et brise légère sur les Pyrénées, conditions météo parfaites pour cheminer museau au vent. Démarrage en côte traditionnel pour cette longue traversée avec les 15 premiers kilomètres de cette première étape grimpant au col du Somport (1640 mètres) et à la frontière espagnole avant de basculer dans la belle province d’Aragon pour les 5 prochaines journées. Nouveauté de parcours expérimentale au Km 24 de ce tracé maintes fois emprunté depuis les VIA IBERICA (2016-2021) où les coureurs laisseront cette fois de côté la route Nationale lisse et directe pour emprunter un tronçon légèrement cabossé du chemin de Compostelle durant une bonne vingtaine de kilomètres. Le sentier, à l’écart de la circulation, est bucolique et s’avère un nouveau terrain de jeu ludique pour les plus jeunes aux chevilles agiles qui peuvent s’en donner à coeur joie tandis que les vieux routards rigolent un peu moins quand il faut lever les pieds pour ne pas risquer de s’étaler des quatre fers… Une première journée de rodage et de réglage pour tous, du vainqueur de l’étape Rémi Duboq en 4h27’ devant Vincent Perreau, jusqu’à Claudine Pascal en 7h29’ et devancée de quelques minutes par Robert Miorin. Le plus important, 100 % des partants ont rempli leur mission du jour et repartiront demain pour entrer dans le vif du sujet avec une étape plus musclée de 60 km au menu. Et 100% asphalte pour rassurer les bitumeux.

                                                                 28 octobre

Après une nouvelle reconnaissance cet automne, quelques ajustements (minimes) ont été apportés au parcours 2022.

Le plus important est la modification de la troisième ville d'étape.

 

La distance totale est sensiblement maintenue (1080 km).

 

L'onglet "Parcours" sera mis à jour dans les prochains jours.

 

                       FORMULAIRE DE PRÉ-INSCRIPTION      INSCRITS (au 19/04)


PETIT POINT À DEUX MOIS DU DÉPART  :                                                                          20 février

La course est désormais bien calée et les derniers ajustements ne sont plus que des détails.
Quelques chiffres :
► 36 participants,
► 6 féminines,
► 1 trottinette,
► 10 nationalités.
Vivement le 24 avril à Urdos !

À CINQ MOIS DU DÉPART ...                                                                                           23 novembre

Hola a todas y todos, 
Votre programme d'ultra n'est peut-être pas tout à fait finalisé. Sachez qu'il reste quelques dossards pour participer à la TRANSESPAÑA 2022. 
La traversée de la péninsule ibérique est prévue du 24 avril au 11 mai 2022.
Allez surfer sur le site pour connaître le tracé, les étapes, le type d'hébergement, les conditions d'inscriptions etc... 
Left few bibs, click on "stages" registration" etc...

ARRIBA TRANSESPAÑA!

OUVERTURE DE L'ÉDITION 2022                                                                                             16 juin

Cette 1re édition est officiellement ouverte. Bulletin d'inscription à télécharger ICI.
La liste des inscrits est en ligne.

14 février

Après avoir longuement hésité, nous avons jugé plus raisonnable de prendre la décision de reporter une nouvelle fois cette 1re édition à 2022 (24 avril au 11 mai).


19 juillet

La 1re édition (2020) ayant été reportée pour les raisons que tout le monde connaît, la plupart des inscrits ont reporté leur participation pour 2021.


16 mars

EN RAISON DE LA SITUATION SANITAIRE EN FRANCE ET EN ESPAGNE, L'ÉDITION 2020 EST REPORTÉE EN 2021 (du 25 avril au 12 mai).

N'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.


OUVERTURE D'UNE PAGE FACEBOOK                                                                             10 novembre

Hola a todas y todos, 
À un peu plus de 5 mois de l'épreuve, nous ouvrons une page Facebook  pour vous permettre de recevoir encore plus d'informations sur TRANSESPAÑA 2020. N'hésitez pas à interagir sur cette page pour faire vivre cette  course dès maintenant.

ITINÉRAIRE                                                                                                                             27 mars

Buenos Dias
Comme prévu les 1070 km seront découpés en 18 étapes de Urdos (FRA) à Málaga.
Dès maintenant, vous pouvez découvrir l'itinéraire détaillé ICI.
Vous constaterez que l'étape 1 est la plus courte (45 km) et la plus haute (1636 m), que les étapes 5 et 6 sont les plus longues (75 km) et que l'étape 15 cumulera un dénivelé positif de 1500 m. Etc...
Ce parcours pourra subir quelques infimes modifications.
À noter qu'une page Facebook sera créée fin avril et dédiée à cette virée ibérique :

Juste à un an du jour J.

HASTA LUEGO


TRANSESPAÑA : The itinerary with details is ready, click HERE. A Facebook's page will be open one year before the D day.
ARRIBA TRANSESPAÑA 


EXTENSION INSCRIPTIONS !                                                                                                7 mars

Hola a Todos,
Deux mois après l'ouverture des inscriptions à la TRANSESPAÑA 2020, nous en sommes déjà à plus de 30 inscrits : 50% de français, 25% de nos cousins germains et 30% de féminines.
Vous êtes donc impatients de fouler les chemins de "Don Quijote" et  d'aller vous confronter à la chaleur printanière espagnole.
Patience il reste plus d'un an pour vous préparer à cette belle aventure.
Suite aux nombreuses sollicitations qui nous parviennent, nous proposons 40 dossards, soit 5 de plus qu'initialement prévu.
Par la même occasion, nous fixons une date intermédiaire au 15 septembre, s'il y a un forfait après cette date, une retenue de 75 euros (5% du montant total) sera effectuée. Une liste d'attente sera créée à partir de la 41e inscription.
Estamos en contacto
ARRIBA TRANSESPAÑA 2020

Hola a Todos,
Some news, 13 months before the beginning of the TRANSESPAÑA 2020.
1/ We open the race for 40 runners.
2/If there is a cancellation after the 15th September 2019, we keep 75 euros (5% of the amount) for the file fees.
ARRIBA TRANSESPAÑA 2020


OUVERTURE DES INSCRIPTIONS !                                                                                       6 janvier

Buenos Dias a todos !

Les inscriptions pour la TransEspaña 2020 sont ouvertes.

Vous trouverez tous les détails de l'épreuve dans le règlement. Nous vous donnerons régulièrement des informations sur l'épreuve.

Registration for the TransEspaña 2020 is open. All details at the rules document.

Las inscripciones para la TransEspaña estan abiertas. Mas detalles sobre el documento reglamento.

Si vous désirez plus d'informations...
If you need more information...         ► CONTACT
Si quiere más información...


Arriba TransEspaña ! 



 MODIFICATION DES DATES                                                                                              13 octobre

Bonjour,
suite à la reconnaissance complète du parcours (fin septembre), pour des raisons de logistique et de disponibilité, nous avons préféré décaler l'épreuve d'une semaine. Les nouvelles dates sont donc du 26 avril au 13 mai 2020.
(flyer mis à jour).
A bientôt pour des news plus précises.

TRANSESPAÑA 2020                                                                                                             19 avril

 

Hola a todos,

Retenez bien cette date : 19 avril 2020 ; c’est le début d’une grande virée sur les routes espagnoles.

TransEspana, c’est le nom de cette carrera de 18 etapas.

L’équipe de la Via Iberica a voulu créer un grand format de course à pied itinérante à étapes sur route.

Il faudra parcourir 1060 kilomètres et plus de 13000 mètres de D+, pour relier Urdos qui se situe sur les contreforts des Pyrénées françaises à la cité andalouse de Málaga. L’itinéraire empruntera les routes d’Aragon, de Castille et Mancha et d’Andalousie.

Les inscriptions débuteront le 1er janvier 2019, mais sachez que quelques motivés nous ont contactés par l’intermédiaire du site. Parmi ces coureurs, un certain Rainer Koch qui a gagné plusieurs Transes (America, Europe, Gaule, Allemagne, Grande Bretagne).

 

Vamos a pie hasta Málaga !